Sobriété numérique : quand les services IT se mettent au vert

#5 Durabilité et bien-être

Le secteur des technologies de l’information tient une place centrale dans la sobriété numérique et la promotion des technologies durables.

Néanmoins, bien que cette sobriété affiche des objectifs louables, les obstacles dressés sur cette feuille de route ne sont pas sécables.

Alors comment poursuivre ce chemin de croix en préservant cette croissance technologique ?
Comment équilibrer un bilan aux ressources finies face au progrès infini ?

Venez participer avec Groupe ANTARES à l’élaboration des solutions pour adopter un comportement aligné sur des objectifs collectifs.

1. Les secteurs concernés par la sobriété numérique

Les acteurs les plus transformés numériquement sont souvent les entreprises qui ont adopté les technologies numériques de manière intégrée à tous les niveaux de leur activité, ce qui leur permet de transformer leurs processus, leurs services et leur modèle commercial pour répondre aux exigences du monde numérique.

Voici quelques exemples d’acteurs qui se sont révélés être parmi les plus transformés numériquement :

Entreprises technologiques
Les entreprises du secteur technologique, telles que les géants de la Silicon Valley (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) sont souvent en tête de la transformation numérique en raison de leur ADN technologique et de leur capacité à innover rapidement.

Entreprises de commerce en ligne
Les pure players du commerce électronique, comme Amazon, Alibaba, eBay, ont radicalement transformé leurs modèles commerciaux en se basant sur des plateformes numériques pour la vente en ligne, la logistique automatisée et l’analyse des données clients.

Entreprises de services financiers
Les institutions financières, telles que les banques et les sociétés de paiement, ont massivement investi dans la transformation digitale pour proposer des services bancaires en ligne, des paiements mobiles et des outils de gestion financière basés sur l’IA.

Entreprises de médias et divertissement
Les sociétés de médias et de divertissement ont dû s’adapter à la révolution numérique en proposant :

des plateformes de streaming,
des contenus interactifs,
des expériences personnalisées,
des modèles d’abonnement numériques.

2. La sobriété numérique face au vent de la croissance

La sobriété numérique, bien qu’elle vise à promouvoir une utilisation plus responsable et durable des technologies numériques, peut également poser certains problèmes et défis.

Voici les sujets ambigus de la sobriété numérique :

Complexité des technologies
Les technologies numériques sont de plus en plus complexes et gourmandes en ressources, ce qui rend difficile leur optimisation pour une consommation plus sobre.
La diversité des équipements, des logiciels et des services rend la gestion de la sobriété numérique complexe.

Obsolescence rapideLes appareils et équipements numériques ont souvent une durée de vie relativement courte en raison de l’obsolescence technologique programmée, ce qui crée un défi en termes de recyclage et de gestion des déchets électroniques.

Consommation énergétique
Les centres de données, les équipements électroniques et les infrastructures numériques consomment une quantité importante d’énergie, contribuant ainsi à l’empreinte carbone du secteur numérique.
Réduire cette consommation tout en répondant aux besoins croissants de connectivité est un défi majeur.

Digitalisation excessive
La prolifération des appareils connectés, des services en ligne et des applications numériques peut conduire à une surconsommation et à une dépendance accrue aux technologies, un impact numérique sur l’environnement et sur la société en général.

Gestion des données
La croissance exponentielle des données numériques pose des défis en termes de stockage, de traitement (BigData) et de gestion responsable de ces données. La protection de la vie privée des utilisateurs et la sécurité des données sont également des enjeux importants liés à la sobriété numérique.

Défis sociaux
La transition vers une économie numérique plus sobre peut entraîner des impacts socio-économiques, notamment en termes d’emploi, de compétences requises, d’accès aux services numériques pour tous et de réduction des inégalités numériques. Ces risques représentent les enjeux RSE.

3. Transition énergétique : le pas de responsabilité

Face aux observations et au consensus partagé apparaît le signal de la raison.

L’optimisation des services
Les principes d’amélioration continue sont appliqués dans le secteur IT. Les bonnes pratiques figurent en tête des facteurs à adopter dans les projets informatiques.
L’optimisation est un passage naturel qui se déploie sur tous les actifs :

parc informatique,
hébergement,
conception logicielle.

Le comportement : la clé du changement
La sobriété marque la bascule de la surenchère matérielle vers les technologies durables et simples.
Cette sobriété se décline ensuite sur :

sobriété d’usage : déconnecter des outils numérique,
sobriété fonctionnelle : aligner la réalisation du projet sur les besoins

Green IT : les germes de la sobriété numérique
Les préoccupations sur les technologies de l’information orientent vers la promotion de valeurs éthiques, sociales et environnementales. Cet équilibre pose un objectif d’équité permettant de relever les enjeux de l’industrie technologique dont l’intelligence artificielle.

L’informatique équitable n’est que la premier acte de la sobriété numérique. Incarné par le mouvement GreenIT, cette sobriété contraignante fixe une réduction des usages (nombre de terminaux connectés, le recyclage, l’écoconception).

Des bonnes pratiques aux objectifs, la normalisation de la sobriété numérique gagne le secteur IT. La mesure de l’impact environnemental intervient dès la conception d’un service numérique qui se mue en service responsable.

Nous assistons à la naissance du numérique responsable.

4. Les vecteurs de la sobriété numérique

Bilan GES : mesure de l’impact
Souvent perçu comme immatériel, le secteur IT a un impact environnemental significatif comme on vient de le voir plus haut. Réaliser un bilan GES permet de quantifier cet impact et d’identifier les sources d’émissions de GES.

Les clients et les régulateurs du Groupe ANTARES portent une attention particulière à l’impact environnemental des partenaires. Nous avons réalisé un bilan GES démontrant l’engagement du groupe en matière de durabilité et de responsabilité environnementale.

La sobriété numérique grâce à des services IT responsables
Les services IT sont un ensemble de pratiques, stratégies et solutions.
Le nouveau cadre s’imposant au secteur instaure donc de nouveaux engagements de durabilité, de responsabilités éthiques et sociales se composant de :

efficacité énergétique : les cibles sont les systèmes informatiques et les data centers (virtualisation, gestion intelligente),
gestion des ressources : déchets électroniques, économie circulaire,
sécurité des données : protection des données, conformité, transparence.

Pilotage du changement
Mettre en avant les points positifs
L’optimisation des équipements génère une réduction des coûts qui peut prendre diverses formes : rallonger la durée d’utilisation, réparation du matériel, recyclage pour filière de reconditionnement. La gestion des serveurs est également concernée avec la FinOPs (optimisation des coûts du cloud.

Le télétravail
Le télétravail contribue à la fois à des économies de déplacements (baisse de consommation et d’émissions de GES), une baisse de consommation énergétique pour l’entreprise (éclairage, chauffage, équipements), ainsi qu’une optimisation des ressources matérielles.

Préparer le futur
Les grands changements doivent être préparés et concertés pour être réalistes et efficaces. La volonté de changer les choses intervient au rythme des dérèglements économiques. Les accords de Paris (2015) marquent une convergence vers des objectifs partagés, mais des lois permettraient plus de conformité.
La directive européenne de Février 2022 instaure un devoir de diligence des entreprises en matière de développement durable, et vient renforcer la loi REEN (Réduction de L’Empreinte Environnementale du Numérique.

Innovation et nouveaux modèles
Se projeter dans le futur est un exercice surtout lorsqu’il implique des choix qui changent radicalement les organisations, les méthodes de travail et plus largement les habitudes.
Dans cette projet de transformation, les entreprises vont également revoir leur modèle économique en fixant le futur souhaitable comme nouvel objectif.

L’intelligence collective
À cet objectif est déjà associé l’intérêt de travailler collectivement. La sobriété numérique touche différemment les entreprises et les individus. Elle emprunte la voie humaine en circulant parmi des environnements plus ou moins réceptifs. Ce sont les influenceurs au sein des populations que le projet peut se déployer.

La sensibilisation
Chaque individu possède sa propre échelle de sensibilité. C’est bien pour cela qu’une transformation doit être voulue pour être réussie. Le parcours de sensibilisation comprend plusieurs étapes parmi celles-ci :