#4 Sécurité et équipe
Organiser la structure du code de manière efficace est essentiel pour maintenir un code propre, évolutif et facile à gérer.
Découvrez maintenant comment organiser son code pour une syntaxe informatique :
Voici quelques pratiques pour organiser la structure du code :
Structure modulaire
Divisez le code en modules logiques et indépendants pour isoler les fonctionnalités, améliorer la lisibilité et faciliter la maintenance informatique.
Les principes de structure modulaire :
Décomposition en modules
Le code est divisé en modules autonomes et isolés, qui peuvent être développés, testés et déployés indépendamment les uns des autres.
Encapsulation des fonctionnalités
Chaque module est responsable d’une fonctionnalité spécifique et expose une interface claire pour interagir avec d’autres parties du code.
Dépendances minimisées
Les modules sont conçus de manière à limiter les dépendances avec d’autres modules, ce qui réduit les risques d’effets secondaires et facilite la réutilisation des modules dans différentes parties de l’application informatique.
Communication par interfaces
Les interactions entre les modules se font généralement par le biais d’interfaces bien définies, ce qui facilite la compréhension et la maintenance du code.
Réutilisabilité accrue
Grâce à une structure modulaire, les modules peuvent être facilement réutilisés dans d’autres parties de l’application ou dans d’autres projets, ce qui permet d’économiser du temps et des efforts de développement logiciel.
Testabilité améliorée
La séparation des modules facilite la mise en place de tests unitaires et de tests d’intégration ciblés sur des fonctionnalités spécifiques, ce qui contribue à garantir la qualité et la fiabilité du code.
Maintenance simplifiée
En isolant les fonctionnalités dans des modules distincts, les mises à jour, refactorisations et corrections de bugs informatiques peuvent être effectuées de manière ciblée sans impacter l’ensemble de l’application.
Nommage cohérent
Utilisez des noms de fichiers, de classes, de fonctions et de variables cohérents et significatifs pour faciliter la compréhension du code par vous-même et par d’autres développeurs.
rappel des avantages du nommage :
- Compréhension du code
- Facilite la maintenance
- Clarifie l’intention du code
- Facilite la recherche
- Réduction de la complexité
- Favorise la collaboration
Organisation par couches
Décomposez le code en couches logiques (par exemple, interface utilisateur, logique métier, accès aux données) pour séparer les préoccupations et améliorer la cohérence.
exemple de code par couche
Couche de présentation (interface utilisateur)
Cette couche représente l’interface utilisateur de l’application.
Elle contient les fichiers HTML, CSS, JavaScript et les composants d’interface utilisateur.
Exemples de fichiers : index.html, styles.css, main.js.
Responsabilités : Gestion de l’interface graphique, interactions utilisateur, mise en forme des données.
Couche de logique métier (business logic) :
Cette couche contient la logique métier de l’application.
Elle implémente les règles métier, les calculs, les validations des données, etc.
Exemples de fichiers : userController.js, productService.js, orderService.js.
Responsabilités : Traitement des données, gestion des workflows métier, manipulation des données.
Couche d’accès aux données (data access) :
Cette couche gère l’accès aux données de l’application.
Elle interagit avec la base de données ou d’autres sources de données externes.
Exemples de fichiers : database.js, userModel.js, productModel.js.
Responsabilités : Récupération et stockage des données, requêtes vers la base de données.
Couche d’infrastructure (utilities) :
Cette couche regroupe les fonctionnalités transversales et utilitaires de l’application.
Elle peut contenir des fichiers de configuration, des outils de gestion des erreurs, des fonctions utilitaires, etc.
Exemples de fichiers : config.js, logger.js, utils.js.
Responsabilités : Gestion des configurations, logs, erreurs, fonctions utilitaires.
Convention de codage
Suivez des conventions de codage cohérentes (comme PEP 8 pour Python, PSR pour PHP) pour garantir un style uniforme et faciliter la collaboration au sein de l’équipe.
exemples de convention de codage
JavaScript
- Utilisation de la notation camelCase pour les noms de variables, fonctions et propriétés.
- Utilisation de let ou const plutôt que var pour déclarer des variables.
- Indentation de 2 ou 4 espaces pour structurer le code.
- Utilisation de point-virgule à la fin des instructions.
- Utilisation de === pour les comparaisons strictes.
Nommer les fichiers avec des noms significatifs en minuscules et des tirets si nécessaire.
Python
- Utilisation de l’indentation (généralement 4 espaces) pour délimiter les blocs de code.
- Utilisation de la notation snake_case pour les noms de variables, fonctions et attributs.
- Préférer les listes en compréhension plutôt que les boucles for traditionnelles.
- Écrire des commentaires clairs pour expliquer les parties complexes du code.
Nommer les fichiers en minuscules séparés par des tirets si nécessaire.
Java
- Utilisation de la notation CamelCase pour les noms de classes, interfaces, méthodes et variables.
- Les noms de classes commencent par une majuscule, les noms de méthodes par une minuscule.
- Indenter le code avec 4 espaces.
- Utiliser des commentaires JavaDoc pour documenter les classes, méthodes et champs.
- Utiliser des noms de package significatifs et en minuscules.
Nommer les fichiers avec le nom de classe en majuscule avec l’extension .java.
Fichiers de configuration centralisés
Regroupez les paramètres de configuration dans des fichiers dédiés pour faciliter la gestion des paramètres applicatifs et favoriser la portabilité.
exemple de fichier de code centralisé
Le fichier config.js centralise différentes configurations telles que le port du serveur, les informations de la base de données, les endpoints de l’API, et une clé secrète pour l’application.
// config.js
const config = {
serverPort: 3000,
databaseConfig: {
host: 'localhost',
username: 'root',
password: 'password',
database: 'my_database',
},
apiEndpoints: {
users: '/api/users',
products: '/api/products',
orders: '/api/orders',
},
secretKey: 'mysupersecretkey',
};
module.exports = config;
Documentation claire et concise
Il existe plusieurs types de documentation de code reconnus et utilisés par les développeurs.
Voici quelques-unes des meilleures pratiques de documentation de code largement reconnues dans l’industrie du développement logiciel :
Commentaires en ligne
Les commentaires en ligne sont des commentaires qui expliquent le code directement dans le code source. Ils sont généralement utilisés pour clarifier le but d’une ligne ou d’un bloc de code. Il est important d’écrire des commentaires clairs, concis et pertinents.
Commentaires de documentation
Les commentaires de documentation, tels que les commentaires JavaDoc en Java, les commentaires PhpDoc en PHP, ou les commentaires de style docstring en Python, sont des commentaires spéciaux qui permettent de générer une documentation structurée à partir du code source.
Ces commentaires décrivent l’usage des fonctions, méthodes ou classes et sont généralement utilisés pour générer une documentation lisible et explicite.
README.md
Le fichier README.md est un fichier de documentation principal souvent situé à la racine d’un projet. Il fournit des informations générales sur le projet telles que sa description, comment l’installer, comment le démarrer, les dépendances requises, les contributions, la licence.
Un bon README.md est essentiel pour aider les nouveaux contributeurs à comprendre rapidement l’objectif et le fonctionnement d’un projet.
Wiki de projet
Certains projets utilisent des wikis intégrés à leur référentiel pour une documentation plus approfondie. Les wikis peuvent contenir des informations techniques détaillées sur l’architecture du projet, les bonnes pratiques de développement , les procédures de déploiement.
Génération de documentation :
Certains outils, comme JSDoc pour JavaScript ou Sphinx pour Python, permettent de générer une documentation à partir des commentaires de documentation du code source.
Cela crée une documentation claire et professionnelle directement à partir du code, ce qui facilite la compréhension et la maintenance du projet.
Tests unitaires et intégration continue
Intégrez des tests unitaires dans la structure du code pour assurer la qualité informatique du code et faciliter les modifications sans craindre de casser des fonctionnalités existantes.
exemples de tests unitaires simples
test méthode de classe en Java
// Classe à tester
public class MathUtils {
public static int multiplier(int a, int b) {
return a * b;
}
}
// Test unitaire
import org.junit.Test;
import static org.junit.Assert.assertEquals;
public class MathUtilsTest {
@Test
public void testMultiplier() {
assertEquals(6, MathUtils.multiplier(2, 3));
assertEquals(-8, MathUtils.multiplier(-4, 2));
}
}
test de fonction tri en Python
# Fonction à tester
def trier_liste(liste):
return sorted(liste)
# Test unitaire
import unittest
class TestTrierListe(unittest.TestCase):
def test_trier_liste(self):
self.assertEqual(trier_liste([3, 1, 2]), [1, 2, 3])
self.assertEqual(trier_liste([9, 5, 7, 1]), [1, 5, 7, 9])
if __name__ == '__main__':
unittest.main()
Gestion des dépendances
Utilisez des gestionnaires de dépendances (comme npm, composer, pip) pour gérer les dépendances externes et garantir la cohérence des versions des bibliothèques tierces utilisées dans le projet.
Refactoring régulier
Pratiquez le refactoring régulièrement pour maintenir la propreté du code, éliminer les doublons et améliorer la structure globale du code.
Les étapes de refactorisation
Comprendre le code existant
Avant de commencer la refactorisation, il est essentiel de bien comprendre le code existant, son fonctionnement et ses objectifs. Identifiez les parties du code qui posent problème ou qui pourraient être améliorées.
Établir des objectifs clairs
Définissez clairement les objectifs de la refactorisation :
- Que souhaitez-vous accomplir ?
- S’agit-il d’améliorer :
- la lisibilité,
- la performance,
- la structure du code,
- ou autre chose ?
Avoir des objectifs clairs vous aidera à guider le processus de refactorisation.
Sélectionner une portion de code à refactoriser
Pour rendre la tâche plus gérable, choisissez une portion de code spécifique à refactoriser. Il est recommandé de commencer par des petites sections de code pour faciliter le processus et minimiser les risques.
Effectuer les changements
Une fois que vous avez identifié la portion de code à améliorer, effectuez les modifications nécessaires pour atteindre vos objectifs de refactorisation.
Cela peut inclure la réorganisation du code, l’extraction de méthodes, la suppression de code dupliqué et la simplification d’algorithmes.
Maintenir les tests unitaires
Pendant le processus de refactorisation, assurez-vous que les tests unitaires restent valides et fonctionnels.
Les tests unitaires sont essentiels pour garantir que les modifications apportées ne génèrent pas de nouveaux bugs logiciel.
Vérifier le bon fonctionnement
Une fois les modifications apportées, vérifiez que le code fonctionne toujours correctement et que le comportement externe de l’application reste inchangé.
Testez soigneusement les différentes fonctionnalités pour vous assurer que tout est en ordre.
Documenter les changements
Il est recommandé de documenter les changements apportés lors de la refactorisation.
Cela peut inclure des commentaires dans le code, des notes de version, des mises à jour dans la documentation.
Cela aidera les autres développeurs à comprendre les modifications et à travailler efficacement sur le code.
Répéter le processus si nécessaire
La refactorisation est un processus continu. Si d’autres parties du code nécessitent des améliorations, répétez le processus de refactorisation en suivant ces étapes pour continuer à améliorer la qualité du code.
En suivant ces étapes, vous serez en mesure d’effectuer une refactorisation efficace et sécurisée tout en maintenant la qualité et la robustesse de votre code.
