Bien que les opinions puissent varier en fonction de la taille ou des objectifs, les industriels et le secteur technologique perçoivent positivement les technologies durables et le green IT.
Être leader en innovation n’empêche pas la sensibilité aux mutations socio économiques et à l’impact du numérique.
Dans ces conditions, entre opportunités commerciales et réduction des coûts énergétiques, la technologie est un vecteur très efficace pour démontrer la possible convergence de contraintes pourtant difficiles à conjuguer.
Voici comment la responsabilité sociale et environnementale devient possible et repousse les horizons de la technologie !
1. L’impact environnemental de l'informatique traditionnelle
L’informatisation a gagné toutes les couches de la société : économie, entreprises, loisirs, culture, éducation, gouvernement, santé, transport, recherche et d’autres encore.
Les secteurs directement impliqués dans la fabrication et la diffusion de l’IT sont :
Cela représente :
- 246.000 entreprises, 1.450 millions salariés et 316 mds € de volumes d’activités.
D’autres secteurs sont également concernés car très consommateurs de produits et services :
- le secteur bancaire : infrastructure, applications, cybersécurité,
- la santé : gestion de données, équipements électroniques,
- l’industrie manufacturière : les technologies opérationnelles.
Ces acteurs doivent donc auditer leurs services pour effectuer un bilan de leurs activités et entreprendre des démarches visant à :
- diminuer les usages,
- raisonner les usages : avec la règle des 5R (Réduire, Réutiliser, Réparer, Recycler, Refuser).
Au-delà de cette vision ambitieuse, les actions sont nombreuses et peuvent rencontrer des surprises de tout ordre.
2. Les obstacles au développement green IT
Considérant que la transformation numérique est enfin aboutie, il faut désormais penser de manière raisonnée, à commencer par le budget disponible pour les actions green IT.
Complexité de la chaîne d’approvisionnement
L’industrie technologique se caractérise par une chaîne d’approvisionnement mondiale complexe. Il peut être difficile de s’assurer que tous les fabricants et fournisseurs adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement à toutes les étapes de la chaîne :
- la production,
- le transport,
- la mise en service des produits.
Des coûts initiaux élevés
Hébergement, refroidissement, et gestion du changement sont des objectifs en face desquels il faut mettre des moyens.
Eux-mêmes assortis ensuite de technologies et pratiques, les organisations doivent évaluer l’impact du numérique et des projets green IT.
Résistance au changement
Les changements organisationnels nécessaires au Green IT peuvent rencontrer de la résistance de la part des employés et des parties prenantes.
Les équipes peuvent être réticentes à abandonner les habitudes établies et à s’adapter à de nouvelles technologies ou processus.
Manque de sensibilisation et de connaissances
Une compréhension insuffisante des enjeux et des méthodes du Green IT peut freiner son adoption. L’objectif est la connaissance des solutions et actions disponibles pour réduire l’empreinte carbone et la consommation d’énergie.
Une sensibilisation et une formation adéquates sont donc nécessaires.
Complexité des infrastructures existantes
Dans de nombreuses organisations, les infrastructures informatiques sont complexes voire vieillissantes. La transition verte entraîne des modifications, une planification et une gestion adéquates.
Normes et réglementations insuffisantes
Les normes et réglementations relatives au Green IT peuvent être insuffisantes ou manquer d’incitatifs pour encourager les entreprises à adopter des pratiques durables.
Un cadre réglementaire plus solide peut être nécessaire pour encourager les entreprises à agir de manière écologique.
Malgré ces obstacles, il est encourageant de voir que de plus en plus d’entreprises, de gouvernements et d’organisations mettent en pratique des initiatives et des politiques en faveur du Green IT.
La prise de conscience croissante et les avancées technologiques continueront de stimuler l’adoption du Green IT à l’avenir.
3. La feuille de route des entreprises
On vient de le voir, la transition écologique est maintenant en phase active, y compris dans le secteur IT, avec deux programmes : le bilan GES et le bilan carbone.
Avant de vous lancer dans ces programmes, vous pouvez commencer par :
Évaluation des besoins et objectifs
Un diagnostic des faiblesses, besoins et améliorations nécessaires est indispensable sur :
- les consommations d’énergie,
- la gestion des déchets électroniques,
- l’efficacité opérationnelle.
Sensibilisation et formation
Implémenter une culture du green IT à travers des formations et des méthodes est une promotion des enjeux importante et bénéfique pour le changement.
Optimisation de l’efficacité énergétique
Les infrastructures informatiques sont l’objet essentiel de la consommation à prendre en compte grâce à :
- des serveurs économes en énergie,
- la virtualisation des serveurs,
- l’optimisation du refroidissement,
- l’utilisation des énergies renouvelables.
Gestion responsable des déchets électroniques
Également vu plus haut, la chaîne d’approvisionnement est un élément difficile à maîtriser. Tracer les déchets, assurer leur recyclage ou leur élimination sont des actions qui garantissent une gestion plus responsable des déchets informatiques.
Comportement écoresponsable
L’appropriation des bonnes pratiques est peut-être le premier élément qui diminue la résistance au changement au travers d’actions anodines :
- extinctions des appareils non-utilisés,
- mode économie d’énergie pour les équipements,
- moins d’impressions papier.
Veille technologique
Riche d’innovations, l’informatique renouvelle sans cesse ses process comme :
- le Cloud computing,
- les réseaux basse fréquence,
- les dispositifs intelligents.
exemples :
- le bluetooth low energy
- le NFC
Mesure et suivi des progrès
L’efficacité des actions peut être évaluée grâce à une sélection d’indicateurs de performance et de données compilées pour établir un reporting.
4. Le Green IT avec ANTARES
Groupe ANTARES poursuit une démarche de développement durable, et ce depuis une dizaine d’années (cf cette capture de notre site de 2014).
Cependant, les démarches, organisations et pratiques se sont énormément développées.
Aujourd’hui nos partenaires sont assurés de trouver au sein du Groupe :
- une réduction de l’empreinte carbone,
- l’optimisation des ressources énergétiques,
- une responsabilité sociale,
- l’innovation et les technologies de pointe,
- une conformité règlementaire.
Dans cette démarche, Groupe ANTARES obtient en 2023 le badge ECOVADIS attestant de notre engagement sur ces valeurs :
- l’intégrité intransigeante : la conformité en vertu des règles métiers,
- la transparence et le travail en équipe,
- la culture et la promotion des origines,
- la sécurité : l’objectif zéro accident pour la protection des nos collaborateurs et clients,
- la durabilité : planifier et agir sur le long terme.
